Madinina Surf Trip years ago…   2 comments

CONVERGENCES AU SOMMET DE L’ARC ANTILLAIS

 

Une enclave européenne dans le prolongement géographique du continent américain

« Comme un lâcher de pépites entre le vieux continent et le nouveau, les îles des Caraïbes sont le précieux trésor qui préfigure le monde de demain. Au milieu de cet archipel tropical, la Martinique propose son étonnante diversité, entre plages et béton, mornes et rivières, dans une folie concentrée que seule la rencontre entre l’homme et la nature peut réaliser ». Marijosé ALIE, journaliste, auteur, compositeur et interprète martiniquaise.

 Plages, cocotiers, ti-punch, mer turquoise, ciel bleu…Derrière le cliché, certes réaliste, se concentre une vie abondante, croissante sur un espace si petit qu’il n’est pas un endroit d’où l’on ne peut voir l’océan et l’horizon..

 Il est surprenant de constater combien ce petit bout de terre est marqué par l’emprunte de peuples successifs et entremêlés. Arawaks, Caraïbes, l’âme de ces premiers habitants, transparaît toujours au travers du nom qu’ils donnaient à l’île, Madinina, signifiant « l’île au fleurs ». En effet, signe de fusion des mémoires, des consciences liées à l’appartenance et au respect de la terre, le martiniquais du 21ème siècle utilise à foison ce mot pour s’identifier et se faire reconnaître auprès de ses compères. Mais Martinique sera le nom définitif et reconnu pour cette île annexée par les Français, puis par les Anglais, récupérée par les Français, peuplée par des esclaves africains, des travailleurs indiens, chinois, arabes et tout cela dans le tumulte de l’histoire coloniale. Il faudra attendre 1946 pour que la France mette fin au statut colonial des Antilles et c’est alors que la Martinique est à la fois une région et un département français à huit mille kilomètres de l’hexagone ! Sans pour autant négliger son droit à l’autonomie…

 Une Nature encore bien omniprésente

Quatre-vingts kilomètres de long, une trentaine de large et pourtant un contraste de couleurs et de végétation saisissant ! Le Nord dominé par le sommet de la montagne Pelée, tout aussi majestueuse en surface que ténébreuse dans ses entrailles, révèle tous les trésors d’une forêt tropicale humide débordant sur de somptueuses plages de sable noir tandis qu’en se dirigeant vers le sud, la forêt sèche et les mangroves sont autant d’espaces fragiles qu’il convient de protéger car ils contribuent au développement de l’écosystème, mais aussi à la clarté des sublimes plages dorées dont les touristes et locaux raffolent pendant les vacances ! Hibiscus, flamboyants, bananiers, colibris, manicous, crabes-coco, corail, gorgones, dorades, barracudas, tortues, la faune et la flore riches et propres au bassin caribéen se dispute la terre et la mer sans pitié tant que l’Homme le leur permet, il faut aussi être réaliste. Ici comme ailleurs, les portes du paradis tutoient les portes de l’enfer et certains intérêts égocentriques peu scrupuleux des conséquences sur Mère Nature et sur autrui. Quand ce n’est pas Mère Nature elle-même qui rappelle à l’ordre les hommes et les oblige à se re solidariser comme après le passage d’un cyclone… Une rayure est si difficile à effacer sur un si joli petit bijoux !

Un monde créole

De la rencontre de toutes les cultures du monde, ayant plus ou moins péniblement marqués ce territoire, est né un métissage d’une richesse incroyable mais qui trouve des difficultés à se situer. Et le monde évolue si vite que la jeunesse est asphyxiée par le chômage et la drogue.

Et pour ne pas s’apitoyer sur son sort mais pour faire émerger l’amour du présent, quelques soient les époques et les lieux, de la plantation au béton des cités, on crée de la musique, de la danse, de la littérature, de l’art, des champions, on crée une identité : la créolité. Représentée, revendiquée, elle est aussi exportée par des noms tels que Césaire, Chamoiseau, Malavoi, Kassav, Thierry Henri, ou Simon Jean-Joseph coureur automobile. Quand le zouk laisse la place aux battements des tambours, à la mélodie des flûtes, aux délires du carnaval, aux envolées lyriques des conteurs et aux riddims du ragga, ce n’est que pour mieux exprimer ce qu’on ne peut dire autrement qu’en créole ! Marijosé décrit encore avec justesse « ici, la misère est digne et la richesse arrogante, ici la violence s’endort comme le volcan, mais ne meurt jamais… ». Le quimboiseur,sorcier-guérisseur-jetteur de sort, dorliss, soucougnans et autres créatures surnaturelles hantent l’imaginaire créole, tandis que les traditionnels chanté-Noël, le culte des morts à la Toussaint et Pâques reflètent à merveille la ferveur catholique du Martiniquais. La course des Yoles Rondes, embarcations traditionnelles à voile jadis utilisées par les pêcheurs, n’existe nul par ailleurs qu’en Martinique et devenu le rassemblement populaire martiniquais par excellence ! Le costume créole en madras relevé par l’or des colliers choux et bracelets forçats portés par les doudous, les senteurs des épices, de la paille séchée des paniers et chapeaux bakoua portés par les pêcheurs et agriculteurs pour supporter ce « soley ka crasé », les vapeurs des liqueurs et autres rhums arrangés mêlés aux amoncellements de fruits et légumes vous procurent cette ivresse propre à la vie locale.

Toute cette énergie collective embrassée par la richesse du sol, le vacarme des flots de la côte atlantique et le glassy reposant du littoral caraïbe, créent un envoûtement particulier qu’il vous suffit d’aller expérimenter pour comprendre le sens de « l’île des revenants ». A consommer avec modération et surtout avec Amour…

HISTOIRE DU SURF LOCAL

 UNE IDENTITE PROPRE PEU REVELEE

 Et si le surf avait un ancêtre en Martinique ?

Sûrement pas aussi précoce et développé que dans les îles du Pacifique Sud mais après un descriptif du support permettant le ride à l’époque, de son utilisation pratique véritable, et de son lien direct avec l’histoire du surf en Martinique, vous pourrez comprendre ce que je veux dire…Puis rendez vous auprès des anciens des villages du Nord Atlantique, examinez de près le shape des troncs d’arbres posés dignement le long des cabanes des pêcheurs, et alors peut-être serez-vous convaincus…

 Le Bwa Flo ou les prémices d’un ride

 Le Bwa Flo est un tronc d’arbre coupé dans les hauteurs des Mornes (très grandes collines). Sa taille varie en fonction du gabarit de son utilisateur, environ 50 cm voir 1 mètre plus grand que ce dernier, et le diamètre mesure à peu près 40 cm. Lourd et légèrement spongieux, il est porté ou tiré jusqu’au village et mis à sécher pendant quelques semaines. Une fois sec, on choisit un avant et un arrière en fonction d’une courbure déjà existante, on en crée une au coutelas si nécessaire. L’avant est effilé pour fendre l’eau et le dessus de la bille est biseauté pour former un plat afin d’être plus stable. Enfin, une personnalisation peut y être apposée. Dès le 19ème siècle, le Bwa Flo, entendez par là « le bois servant à franchir les flots » était utilisé par les travailleurs des plantations et habitants des villages de Grand-Rivière et Basse-Pointe pour aller chercher et ramener les fûts de chêne, et divers matériels débarqués des navires ancrés au large. Toutes les marchandises flottantes étaient ainsi tirées jusqu’à la plage par les hommes allongés sur leur rondin !! En effet, la géographie du Nord Atlantique et la violence des vagues empêchaient la construction de ports conséquents et l’approche des navires tout près des côtes. Je vous laisse imaginer la condition physique des gaillards et le danger potentiel à l’approche du shore-break avec tous les tonneaux à la traîne !! Puis peu à peu le Bwa Flo est devenu un moyen individuel de franchir les vagues pour aller pêcher au large. Entre courage et habileté acrobatique, le pêcheur devient un vrai waterman. Son retour vers le rivage et dans les vagues devient l’objet de distraction quotidienne des enfants et le sujet de sacrés rigolades à chaque vague mal négociée !

Et comme l’enfant prend un malin plaisir à reproduire les faits et gestes des adultes sous une forme de jeu, ces derniers cherchaient à s’amuser dans les vagues et glisser dans les mousses jusque sur le sable au moyen de n’importe quelle bout de bois ou planche traînant dans les environs. N’est-ce pas une forme de « surfing » ? Qui plus est, le Bwa Flo devient une vraie épreuve sportive lors des fêtes patronales dans les années 50 et le ride sur la vague une vraie prouesse aux yeux des spectateurs, d’autant que beaucoup de pêcheurs savent à peine nager !

Bwa pou nou alé!

 Trip surf et respect

Certes le Bwa Flo est pratiqué allongé….Mais quelle ne fût pas la surprise des premiers surfeurs métropolitains arrivant dans ces villages en quête de vagues vierges !  « Nous étions stupéfaits, d’autres se servaient carrément de portes de frigos ! » me confient Antoine Claverie et François Delanne. Quant à la réflexion de l’ancien du village à ce sujet : « débrouya pa péché ! Z’orey té ka pran sé lanm la doubout mé lan mè mové, i ka féssé moun mèm manniè-a ! » (il n’y a pas de mal à essayer par n’importe quel moyen ! les blancs prenaient juste les vagues debout, mais la mer est plus forte et elle engloutit tout le monde de la même façon !). Finalement peu importe la technicité et le support, la finalité est la même. N’est-ce pas là un pur esprit surf ?

Les tchecks, marque de salut et de respect effectués en joignant poing contre poing, les verres de rhum et le poisson mariné accompagné de riz, de bananes jaunes et de haricots rouges sont les choses simples et vraies que les surfeurs locaux et blancs se partagent alors. Le z’orey  n’est donc pas arrivé en terrain conquis et comme partout le respect et le sourire s’imposent. Essayez donc de surfer une bille de bois, même allongés !

 Entre évolution et débrouillardise

Les échanges se construisant, le surf moderne s’impose par son approche plus aisée de la vague, ses trajectoires et sa maniabilité une fois debout. Les planches fracassées dans les blocs sont récupérées par les jeunes locaux et deviennent leur nouveau support de glisse. Le Bwa Flo commence à perdre de son intérêt pour la pratique de la glisse sur la vague. Les liens se tissent entre z’orey et locaux, ces derniers se perfectionnent en technique et s’affichent comme des chargeurs téméraires. Le thruster fait son apparition dans les 80’s et pas mal de z’orey cèdent leurs singles aux plus jeunes locaux. Mais le matériel manque toujours et les portes de frigos s’avèrent encore un moyen de rester dans le creux de la vague ! Pascal « Black’n » Billon, premier BE surf originaire de Basse-Pointe se rappelle :  « Moi, je n’avais pas d’argent pour m’acheter une planche fwè mwen, mais je voyais les vagues de chez moi et je voulais surfer, toute ma famille vivait de la pêche, certains de ma famille pratiquaient le Bwa Flo pour la pêche et lors des fêtes patronales et les plus âgés, Josué, Manuel, Théophile surfaient déjà et je voulais absolument faire pareil ! Alors j’ai fait du Bwa Flo mais j’utilisais surtout une porte de frigo ! Boug mwen bay la té rèd ! (mon pote, c’était chaud !) ». Black’n ne mesure peut-être pas la hauteur de ses efforts et ne s’en plaint pas mais un jour il eut une belle récompense : « un jour, je devais avoir 15 ou 16 ans, j’étais à la fenêtre et je voyais un gars surfer tout seul sur le spot, je ne le reconnaissais pas et d’ailleurs je ne pouvais pas le connaître car le gars fracassait le spot comme jamais j’avais vu faire ! Alors tout excité, j’ai pris ma board, couru jusqu’au bord de mer et me suis jeté à l’eau….nous étions deux, et le gars en question n’était autre que Tom Curren en personne ! (venu rendre visite à sa belle-famille Delanne/Brasset) Mon frère, ça c’est un souvenir que je vais garder toute ma vie ! ».

Moun péyi-a (les gars du coin) 

Pascal pourrait faire partie de ces personnes que l’on aime à qualifier de figure emblématique du surf local ne serait-ce que par la violence de ses cutbacks destructeurs et de ses rollers à midi montés par l’inertie de ses quelques 100 kgs !! Un local en puissance ! Mais je dirais que les héros sont tout aussi discrets que fût le développement du surf sur l’île. Toutefois, la création des clubs et l’organisation des premières compètes inscrivent quelques noms en hauts des tableaux de compétitions. Ainsi Pascal Charpentier, David Blanche font trembler la Caraïbe et inspirent leurs cadets Fred Chopin, Pascal Billon, Frantz Régilien, Julien Quénaon, Julien Jacob, Jimmy Nilusmas en kneeboard et chez les ondines Valérie Brasset incarne la témérité et l’engagement associatif tandis que Emma Jacob et Muriel Colin la radicalité et le surf au féminin. Aujourd’hui la nonchalance martiniquaise, le style caribéen emprunt de riddims jamaïcains et du « bling-bling » des gansta-rap américains sont représentés par des jeunes surfeurs de haut-niveau tels que Jérémy Brasset (champion de France minimes 97), Marc Milienne ou Justin Delanne (champion de France cadets 2005). Et chez les ondines Vanessa Perina et une rideuse assidue et volontaire. Quant aux autres honneurs ils sont à allouer à tous les précurseurs et fondateurs du surf martiniquais, aux artisans du développement de notre passion sur cette île délicieuse ou à des mystiques qui passent et laisse un nom qui reste dans les esprits…David, Léo et Hans par exemple pour leur expérience de bigwaveriders et globetrotters. Les noms de ces principaux acteurs figurent dans l’encadré pratique sur les structures existantes ou ayant existées.

AIMES TON CLUB!

CLUBS

PRECURSEURS

AUTRES PRESIDENTS

ACTIVITE

MADININA SURF CLUB

Août 1987

 

Tartane

– Jean-Guy Vauzanges- François Delanne- Antoine Claverie- Sylvain Viers – David Blanche- Christophe « Boby » Leroy- Dany “La Pause”- Nicolas Labat- Alexandre Vinel- Fred Viguier Toujours en activité, il reste le club le plus titré et rassemblant le plus de licenciés (pas assez !!)

COMITE MARTINIQUAIS DE SURF

Mai 1988

 

Tartane/Basse-Pointe

 

– Antoine Claverie- Valérie Brasset- François Delanne- Nédan Josué- Frantz Régilien – Dany « La Pause »Gaudin- Marianne Collet- Marius Magri- Alexandre Terne Toujours en activité, il disposa de deux conseiller techniques permanents.Christophe « Hans » Mouginot (1999-2000)Nicolas Labat (2001-2004)
ATLANTIC SURF CLUBJuillet 1988Trinité – Frantz Régilien- Jean-Pierre Souliac- Josué Boutrin    Ce club n’existe plus
MADININA BODYBOARD CLUB (alias Mad BC)Décembre 1988 Fort-de-France – Christophe Kestali- Jérôme Sabiani- Nicolas Sabiani- Gérard Nottrelet- David Adélaïde « le terrible »    Ce club n’existe plus

ENTRAIN DE BASSE POINTE

Mars 1989

Basse-Pointe

– Pascal Billon- Nédan Josué- Manuel Moutoussamy- Théophile Sarpon    Ce club n’existe plus
SURFIN CLUB BASSE POINTE1993Basse-Pointe – Alexandre Terne- Fabrice Cox- Rudy Sarpon   Toujours en activité, le surfin club dispose des meilleures infrastructures mais de peu de licenciés !
DIAMON’ BODYBOARD CLUBNovembre 1993Diamant/Fort-de-France – Patrick Ozier-Lafontaine- Franck Sylvestre- Miguel Ménialec- Jean-Louc    En sommeil

 

PAYES TON SPOT !

An nou alé!!

 Nord Caraïbes….ou la ruée vers l’or des plus beaux spots de repli.

SPOT DESCRIPTION

ANSE COULEUVRE

 

Niveau confirmé

Des patates de corails à fleur d’eau en forme de fer à cheval permettent le déferlement tubulaire de la plus belle droite de l’île. Attention, débutant s’abstenir, le corail aime se nourrir des bouts de chair humaine et de résine !! Cadre idyllique mais swell capricieux et rare, spot très vite saturé par le monde. Spectateur ou acteur, il faut choisir ! Shore break assassin…

ANSE CERON

 

Niveau intermédiaire à confirmé

Nécessite plus de taille que Couleuvre. Mélange de rochers et de sable près du bord, droite puissante et très rapide offrant un long mur tubulaire mais souvent close out !! Très fun pour ceux qui s’en foutent de finir la tête dans le sable noir ou dans la falaise !!lol

TOMATE

 Niveau débutant autonome ++

Très longue droite facile, sections tenant toutes les tailles !!Seul bémol, le monde !! mais atmosphère dépaysante au milieu d’une végétation luxuriante. Et puis il y a toujours les avocats à choper dans les arbres…pas vu, pas pris !

 

 Nord Atlantique… Déyié do bondié (dans le dos de Dieu). 

GRAND RIVIERE

 

Niveau roots and soul

L’authentisme et le respect comme on aime  les vivre lors d’une session. Aller à Grand-Rivière, un trip en soi ! Bien que la construction du nouveau port ai détruit le spot Charlot qui était une des plus belles et plus longues droite-gauche de l’île, il reste Bagasse en face du village qui réserve son lot de tubes et son inside destructeur ! Mais Charlot revivra, gardez la foi !

BASSE POINTE

 

Niveau roots and soul sinon le local sera toujours plus à l’intérieur que toi !!

Petite sœur de Grand-Rivière, en vagues comme en atmosphère, droite plus consistante et longue sur le port et shorebreak  démoniaque sur la falaise. Attention aux blocs et aux courants ! Un site d’enfer pour les compètes, home spot du Surfin Club et douche naturelle à la sortie de l’eau. J’ai un gros faible pour cet endroit, respect ! Vous verrez des Bwa Flo traîner…

LE LORRAIN

 

Niveau « je vais là parce que personne n’y va, nah ! »

Pour ceux qui aiment le courant et les beachbreaks bien gras qui ferment…hé bien, faites vous plaisir la plage de sable noir est immense !! Toutefois la saison des pluies peut réserver de bonnes surprises…
ANSE CHARPENTIERNiveau confirméBaignade interdite Grande plage de sable noir hyper brûlant ! Longue rangée de cocotiers immenses, top pour Pick niquer ! Charpencaye déroule sur un plateau de corail mort nervuré de crevasses taillées par les ruisseaux qui s’écoulent de la falaise à droite vers le pain de sucre. Tubulaire, très technique avec un mur super rapide. Attention aux doigts et aux ailerons au canard ! A l’opposé, Roots est le sanctuaire des bugs mais y caler ses fins et son bras dans la paroi vous fera espérer et fantasmer une meilleure formation du banc de sable !! Beachbreak très rond et appétissant. Pour les deux spots et les pics(de moins bonne qualité) entre, le wipe out la tête la première est formellement interdit !!!!Je sais de quoi je parle !

  Centre Atlantique….La Presqu’île de La Caravelle et son fameux village de Tartane !

ANSE L’ETANG

 

Cocoa : niveau confirmé

Entre-Deux : niveau confirmé

VVF : niveau intermédiaire

Trois spots de reef à 3mn de rame en face de la plage super facile d’accès et très familiale. Sur la falaise à gauche, Cocoa, gauche ultra puissante et tubulaire avec deux sections aussi fracassante l’une que l’autre. Trois planches, un nez pété, et massage intégrale sur la dalle. L’avantage quand elle mange ta board, c’est qu’elle recrache les deux morceaux au même endroit tellement la marmite te broie sur place dans la zone d’impact, pas de fuite en avant, trop de jus, il faut passer sous le pic et repartir au large à la nage avec tes deux bouts, le troisième bien rangé entre les cuisses !Au centre, Entre Deux (ben ui c’est simple et on peut pas se tromper comme ça), pic droite-gauche très rapide et souvent close out, du courant et pas beaucoup d’eau. Très capricieux en orientation de swell. A droite plus au large, le boomerang de VVF offre une grosse droite de repli tenant 4m+, mais attention au bowl de l’inside qui sanctionne sévère !! prévoir des bras pour remonter au pic aussi…My favorite par grosse houle, 200 mètres de ride !
PLAGE DES SURFEURSNiveau débutant  et intermédiaireMadinina Surf ClubBliss Ecole de Surf Ptite plage, la Ptite, anse Bonneville, Anse Dufour, c’est la même et le home spot du Madinina Surf Club ! Très familiale, piscines naturelles dans le reef pour tremper les gamins, la forêt littorale a tout de même pris une claque due à la fréquentation accrue ! Les bois ont reculé de deux mètres en 10 ans ! Respectez le site svp ! un pti bijoux cette ptite plage. Trois pics gauche-droite au-delà de la barre, filtrant  avec excellence toutes les houles. Le spot  le plus fréquenté de l’île. Sature à 3m. Site officiel des compètes régionales.

PELLE A TARTE

 

Niveau confirmé, pro

Il s’agit de la forme du reef et la façon dont la vague vous retourne ! Accès 15 mn à pied ou à la rame. Cadre pure et sauvage. Pic droite-gauche world class, tube profond, technique au take off avec une droite pouvant offrir un mur à carve et des sections reenty pour claquer sa board sur la lèvre! la gauche quant à elle n’est qu’un tube ou une rampe de lancement satellisable…Méfiance à la dalle inside, le marquage peut s’avérer indélébile !

 Le sud…Sea, sex and sun…And shorebreaks !

ANSE TRABAUD

 

Niveau pervers

Prévoyez 5 euros pour traverser le terrain du proprio, la savane de pétrification et accéder à cette magnifique plage de sable blanc. Strings, culs nuls, soleil, poulet boucané et violent shorebreak sont au programme d’une journée dans le sud. Mais si vous ne voulez pas risquer de péter vos fins, la vision en bodysurf et tout aussi bien ! La plage est immense est aboutie également à sa pointe sud au spot de wind surf de l’île..

DIAM’S

 

Niveau kamikaze

La plage du village du Diamant est aussi belle que grande est une rentrée de houle propose une multitude de pics shorebreak violents avec beaucoup de courant.. Home spot du Diamond Bodyboard Club.

ANSE CAFARD

 

Niveau « j’aime aussi les bugs »

Fond de la baie du Diamant face au majestueux Rocher du Diamant. Beach break de grande qualité crachant des tubes parfaits dans 10 cm d’eau ! Bodyboard land par excellence mais les thrusters ont aussi leur coup de griffe à laisser dans la paroi. Right time, right place !

 

Note informative de l’auteur : la description de la qualité des spots est faite à partir d’une taille et d’une orientation de houle moyenne offrant le plus bel apparat de la vague. Si l’on considère qu’il n’y a pas assez de houle à l’année pour pouvoir les surfer dans cet état, soit les spots sont insurfables, soit ils sont tous de niveau débutant !!trop facile, la réalité est changeante. Je ne suis pas non plus responsable du monde que vous trouverez sur les spots ! ça aussi ça varie ! Les informations de bases concernant la situation de l’île, les orientations de houle, de vent et les mois favorables figurent sur la carte…Plus tous les sites de prévision qui existent….Après tout les gars, il s’agit d’un trip surf !! Alors faites travailler vos méninges, développez votre sens marin et aventurier, intéressez vous aux locaux et suivez votre instinct !

Bon surf !

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Publié le août 29, 2010 par labatsurfing dans MADININA

SUP SHAPE & SURF   Leave a comment

Je n’avais encore jamais eu l’opportunité d’essayer le Stand Up Paddle mais ce n’ai pas l’envie qui manquait m’imaginant le ride tranquille les jours de timides ondulations, un instant de glisse furtive sur vague ou sans vague à la sortie du travail pour soigner les tensions physiques et morales, l’accès tout en glisse à des sites insolites en quête d’improbables nouvelles ondes…Et une pensée pleine de respect pour Mr HAMILTON qui nous a ainsi élargit l’accès au Free surf par excellence!

Après quelques lectures et visionnages sur le sujet, j’avais une petite idée du shape que je devrais concevoir. Restait à m’aménager un petit endroit où improviser une salle de shape/glass, bricoler un banc de shape de fortune et m’adresser au fournisseur idéal pour la matière première afin de réaliser un SUP en polystyrène/époxy.Pour ce faire, je recommande vivement la société ATUA CORES (atuacores.com‎) pour leur expérience et leur professionalisme. Design du bolide en ligne, commande du pain, résine et tissu, livraison rapide! Et très rapidement, l’esprit analyse, initialise, commande les mains, réveille les sens..La création est en marche…La planche est sans latte pour plus de flex et de réactivité, sa solidité étant assuré par des rabats larges de tissus sur les rails (processus testé et approuvé par mes soins sur d’autres concepts persos et pour d’autres riders). Toute la planche est stratifiée et glassée en résine teintée. Le montage des « quilles » (en hommage à mes amis polynésiens) en quattro est destiné à pouvoir surfer aussi bien des grosses conditions que de minuscules conditions sur les reefs à fleur d’eau.

La rame quand à elle est entièrement en bois et vernie. C’est un réel plaisir que de pouvoir mettre en forme une matière aussi noble que le bois et ses propriétés mécaniques si l’on sait trouver la bonne essence sont remarquables. C’est un ouvrage que je n’ai pu réalisé que grâce au conseils et à la formation suivit auprès du Master Shaper des rames polynésiennes (vainqueur et sponsor du Hawaiki Nui Va’a 2009 et 3ème de la même compétition avec les rameurs de Matairea Hoe de Huahine d’où sont construites les rames), « Topa », mauruuru matai ia oe « tonton Topa » e iaorana.

Au final ce sont donc un SUP de 9’8 de 8kg et une rame bois de 197x46x23 de 900g qui sont la matérialisation entre autres de ma passion pour le surf..

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Publié le août 27, 2010 par labatsurfing dans SHAPE